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Libération

Sarkozy : l'ego système

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Avec le limogeage de Dominique Rossi, coordinateur des forces de sécurité en Corse, suite à l'occupation de la villa de Christian Clavier, Nicolas Sarkozy offre au Net un dérapage présidentiel comme il les aime. Extraits.
publié le 4 septembre 2008 à 4h51

Alby. «Aux dernières nouvelles, on retirerait nos troupes d'Afghanistan pour les affecter à la surveillance des villas de Clavier, de Bolloré, de Reno et de Lagardère. Il est en effet temps de lutter contre la barbarie et ce terrorisme aveugle qui ose piétiner des roses et ne respecter aucun jardin.»

Elzévi. «Et qu'ça saute ! Récapitulons : des manifestants envahissent la baraque de Clavier, le coordinateur des forces [.] saute. Donc si la baraque de Clavier saute c'est MAM qui dégage, non ? Imparable logique.»

Parisien. «Est-ce bien à un président de la République de renvoyer un fonctionnaire ? Et l'administration et le ministre en exercice, où sont-ils dans cette affaire ? Y a-t-il eu enquête des services ? Et en plus pour "défendre" un ami personnel ! Car c'est la raison qui en est donnée ! Sans aucune honte ! Dans quel régime vivons-nous ? Si Sarkozy peut user de son pouvoir pour renvoyer ce fonctionnaire il peut donc le faire pour n'importe quel autre. Ce renvoi est un abus de pouvoir ! En procédant de la sorte, par l'utilisation du pouvoir personnel, au mépris de toutes les règles, ce sont tous les fonctionnaires qui sont attaqués.»

Ddelenda. «Dominique Rossi a sûrement fait les bons choix. Quand des nationalistes occupent un terrain et qu'on leur demande de partir, ils finissent par quitter les lieux au bout d'une heure ou deux. Si l'on envoie une compagnie de CRS les déloger, cela tourne immédiatement à l'affrontement. Résultats : interpellations, blessures, procès.»

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