ARTS. Galets peints, portraits appliqués ou dessins de guerre...
Deux expos et la parution du second volume de ses mémoires célèbrent le centenaire de la naissance du peintre, arrière petit-fils de Victor.
Jean Hugo, palettes et souvenirs JEAN HUGO. A la maison de Victor Hugo, 6, place des Vosges à Paris. Tél. (16.1) 42.72.10.16. Jusqu'au 26 février. Catalogue, 111 pp., 150 F.
DESSINS DES ANNEES DE GUERRE (1915-1919). Musée national de la coopération franco-américaine, château de Blérancourt, 02300 Blérancourt. Tél.: (16) 23.39.60.16. Jusqu'au 30 janvier. Catalogue, RMN/Actes Sud, 206 pp., 240 F.
TOUTE SA VIE JEAN HUGO (1894-1984) aura cultivé l'art d'être arrière-petit-fils, développant à l'instar de «grand-papapa», mais aussi à l'inverse, un talent principal de peintre et un autre, annexe, d'écrivain. Doté d'un humour discret, il voulut intituler ses mémoires le Sabre, la palette et le goupillon. Des trois attributs qu'il s'était choisis, le premier renvoyait à ses débuts pendant la Première Guerre, le second au métier qu'il exerça toute sa vie, le dernier à sa foi de converti, baptisé en 1931.
Deux expositions, l'une à Paris, l'autre en province, célèbrent les cent ans qu'il aurait eus cette année (1). Simultanément paraît le second volume de ses mémoires, qui fait suite au Regard de la mémoire, paru l'année précédant sa mort (2).
Ces souvenirs de la fin d'une vie offrent une image plus pâle que les précédents. Ils relatent le tumulte de la Première Guerre, puis l'agitation b