«Ensemble contre toutes les exclusions», tel est le mot d'ordre de
cette semaine de la Lesbian et Gay Pride, qui débute aujourd'hui et s'achèvera le 25 juin au soir. Avec pour point d'orgue la quatorzième Gay Pride, le samedi 24, mi-manif'militante de revendications, mi-carnaval gay et lesbien suivi d'une grand fête à l'Aquaboulevard et, peut-être, de soirées parallèles. L'année dernière déjà, ce sont plus de vingt mille gays et lesbiennes qui avaient défilé de République à Bastille.
Une semaine culturelle d'identité, de solidarité et de revendications. Où alterneront soirées, expositions, spectacles, concerts, projections de films et débats, conférences, pièces de théâtre, soirées dansantes, soirées sexe, rencontres sportives, etc. En tout, plus de 80 rendez-vous tant à Paris qu'en province. Car cette année, après Nantes et Montpellier qui ont vu leurs homos défiler le 3 juin, ce sont ceux de Toulouse (le samedi 17 juin), de Rennes et de Marseille (le samedi 24 juin) qui envahiront les rues. Une semaine donc, qui pour les organisateurs se veut «ouverte, non seulement à tous les homosexuels, au-delà de leur différence de modes de vie ou d'opinions politiques, mais également à toutes celles et ceux qui nous soutiennent dans notre démarche: parents, amis, mais aussi syndicats, et, probablement, représentants de partis politiques».
Pour la Lesbian et Gay Pride, «avec la multiplication de ces relais entre la communauté homosexuelle et la société à laquelle elle appartient, la paro