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Libération
Interview

SOUL. Désormais Janet tout court, la soeur de Michael livre un album mature. Janet, la frangine affranchie. Janet, nouvel album: The Velvet Rope, Virgin.

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publié le 21 octobre 1997 à 10h21

Janet Jackson apparaît pratiquement sans maquillage dans la vidéo de

Got 'Til It's Gone, son nouveau single. Ses regards tristes ou angéliques, séparent clairement la chanteuse adolescente qu'elle était il n'y a pas si longtemps de la star de 31 ans dont on connaît finalement peu de choses. Si ce n'est qu'elle serait, selon The Times, «la seule artiste de la famille Jackson qui vaille la peine d'être écoutée».

De fait, entre une nouvelle coupe de cheveu et un sample intelligent de Joni Mitchell, Janet peut se permettre de laisser tomber son nom de famille. Sa carrière a toujours été conduite par la quête du self-control mais jamais, auparavant, elle ne s'était autant rapprochée du statut de compositrice, interprète et productrice. Toujours épaulée par Jimmy Jam et Terry Lewis, son nouvel album de 23 titres, The Velvet Rope, marque l'éclosion prévisible d'une chanteuse peut-être trop chaleureuse et sincère pour être une simple diva. Quand avez-vous décidé qu'il n'y aurait qu'une Janet dans le showbiz?

Dès mon premier album, souhaitant marquer mon indépendance, je ne voulais pas que les gens sachent que j'étais une Jackson. J'ai fini par laisser tomber mon nom de famille avec l'album Janet et ça m'a soulagée.

Il y a une chanson dans l'album, Free Xone, sur l'homophobie...

J'ai beaucoup d'amis qui sont morts du sida et j'ai écrit cette chanson pour eux. J'en connais d'autres qui ont beaucoup de mal à s'affirmer en tant que gay, ils font croire qu'ils sont ce qu'ils ne sont pas, ont