Le programme des festivités de l'an 2000, enrichi par les projets
que vient de dévoiler Jean Tiberi pour la ville de Paris, tient de plus en plus du fourre-tout. Se télescoperont notamment durant l'année 2000 un lâcher de montgolfières dans le jardin des Tuileries, l'Obélisque transformé en cadran solaire, un «mur de la paix» inspiré du mur des Lamentations sur le parvis du Palais de Chaillot, une fresque historique de Robert Hossein en bord de Seine, un concert de Johnny Halliday au Stade de France, un labyrinthe au bois de Vincennes, un sommet mondial" du cancer à l'Hôtel de Ville.
«Dimension humaine». Responsable des agapes, Bernard Bled, directeur de cabinet de Jean Tiberi, a succédé à Yves Mourousi, décédé le 7 avril 1998, avec un budget de 40 millions de francs. Il devait mettre un peu d'ordre dans le fatras des 600 projets réunis sous la houlette de son prédécesseur. Pour justifier l'ambition réduite du programme des festivités, Jean Tiberi dit avoir «fait le choix du coeur» en préférant des festivités «à dimension humaine» plutôt que «surdimensionnées». Le top 2000 du compte à rebours lumineux de la tour Eiffel déclenchera 20 000 ampoules qui s'allumeront sur son armature de façon aléatoire, comme des flashs électroniques, face a un jardin du Trocadéro transformé en village d'alpage blanchi par des canons à neige, agrémenté de grandes tirelires afin que, entre deux glissades, «les enfants puissent contribuer à l'amélioration de la vie des moins favorisés». Une quaranta