La Bibliothèque nationale britannique est fermée depuis lundi en
raison d'une grève de son personnel, opposé à une réforme de ses conditions de travail et de rémunération. Le mouvement, similaire à celui qui a touché l'an dernier la Bibliothèque nationale de France (BNF), est suivi par les 120 employés chargés de trouver et d'envoyer les livres dans les trois sous-sols qui abritent les réserves de la British Library. «La grève est très suivie, nous n'avons pas assez de personnel pour assurer une ouverture partielle, reconnaissait hier un porte-parole de la bibliothèque. II y a un mois, nous étions satisfaits d'avoir évité une grève à la française, maintenant nous nous retrouvons dans la même situation.»
«Le changement des conditions de travail est la principale raison de cette grève, explique un porte-parole du syndicat des bibliothécaires, le Public and Commercial Services Union (PCS). Auparavant, les 120 employés travaillaient alternativement dans les sous-sols et dans les salles de lecture, mais la direction veut imposer à 45 employés de travailler en permanence dans les sous-sols, ce qui pose de gros problèmes de santé et de sécurité en raison du bruit, de la lumière artificielle et des températures élevées.» De plus, les damnés des sous-sols perdront une prime annuelle de 1 000 livres (environ 10 000 francs), octroyée au moment du déménagement de la British Library qui était jusqu'à l'an dernier abritée par le British Museum. La prime est maintenue pour les bibliothéca