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Libération

Grève façon BNF à la British Library.

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publié le 10 mars 1999 à 0h04

La Bibliothèque nationale britannique est fermée depuis lundi en

raison d'une grève de son personnel, opposé à une réforme de ses conditions de travail et de rémunération. Le mouvement, similaire à celui qui a touché l'an dernier la Bibliothèque nationale de France (BNF), est suivi par les 120 employés chargés de trouver et d'envoyer les livres dans les trois sous-sols qui abritent les réserves de la British Library. «La grève est très suivie, nous n'avons pas assez de personnel pour assurer une ouverture partielle, reconnaissait hier un porte-parole de la bibliothèque. II y a un mois, nous étions satisfaits d'avoir évité une grève à la française, maintenant nous nous retrouvons dans la même situation.»

«Le changement des conditions de travail est la principale raison de cette grève, explique un porte-parole du syndicat des bibliothécaires, le Public and Commercial Services Union (PCS). Auparavant, les 120 employés travaillaient alternativement dans les sous-sols et dans les salles de lecture, mais la direction veut imposer à 45 employés de travailler en permanence dans les sous-sols, ce qui pose de gros problèmes de santé et de sécurité en raison du bruit, de la lumière artificielle et des températures élevées.» De plus, les damnés des sous-sols perdront une prime annuelle de 1 000 livres (environ 10 000 francs), octroyée au moment du déménagement de la British Library ­ qui était jusqu'à l'an dernier abritée par le British Museum. La prime est maintenue pour les bibliothéca