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Libération
Interview

Dix ans pas si classique au Louvre. Sa programmatrice décline l'identité musicale de l'Auditorium. Auditorium du Louvre, Concerts et musique filmée, du 9 au 21 avril, location au 01 40 20 52 29.

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publié le 12 avril 1999 à 0h40

Ouvert il y a dix ans pour prolonger la visite du musée par des

colloques, projections ou conférences, le Louvre s'est depuis imposé comme l'une des cinq plus importantes salles de concerts parisiennes, par l'exigence de sa programmation, qui a permis de découvrir nombre de jeunes solistes et chambristes les plus brillants d'aujourd'hui. Un an après y avoir fait ses débuts parisiens, c'est à l'Auditorium du Louvre que Fazil Say a décidé de revenir aujourd'hui pour présenter son nouveau programme Bach, alors que sa notoriété lui permettrait de jouer au Théâtre des Champs-Elysées. Parmi les autres précieux concerts de cette semaine-anniversaire, ceux que donnera le sextuor de stars (Yefim Bronfman, Emmanuel Pahud, François Leleux") mercredi et le programme de sonates de Mozart et Beethoven que donnera le duo Kirill et Alexandra Troussowa jeudi prochain. La Musique filmée programmée depuis dix ans par Christian Labrande sera également à l'honneur les 18 et 19 avril, où sera proposé un florilège d'images de chefs (Karajan, Bernstein, Kleiber), de vocalistes (Sutherland, Callas, Schwarzkopf) et de pianistes (Cortot, Rubinstein, Guilels, etc.). Occasion d'un bilan avec Monique Devaux, programmatrice des concerts de l'Auditorium depuis sa création.

Quel était le projet de cette salle de concerts?

Mettre l'argent du service public au service du public. Avec 420 places, le problème n'est pas de concurrencer Pleyel. La recette est à prendre en compte dans le coût du plateau, qui peut a