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Libération

Plateau neuf pour la Femis L'école du cinéma entre dans ses nouveaux locaux.

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publié le 14 avril 1999 à 0h43

Après un an et demi d'exil banlieusard à la Plaine-Saint-Denis, la

Femis, l'Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, entre dans ses meubles. Elle réinvestit les anciens studios Francoeur, près de Montmartre, sous la houlette de Lionel Jospin et de Catherine Trautmann, qui viendront en personne, demain soir, pendre la crémaillère. Cérémonie un peu tardive, à la vérité, puisque les élèves, essuyant les plâtres, ont réintégré les lieux depuis le 1er mars. Mais cette pompe gouvernementale a valeur symbolique: secouée par divers accidents de parcours tapageurs, la Femis (lointaine héritière de l'Idhec) s'installe, cette fois, avec un statut renforcé et officialisé de grande école artistique. Une loi (du 16 décembre 1996) et un décret (du 13 mai 1998) ont fait d'elle un établissement public industriel et commercial, rattaché au ministère de la Culture. Pérennisation. Désormais institutionnalisée à l'instar des Beaux-Arts et de l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad), comme aime à le rappeler son président, Alain Auclaire, l'école est sécurisée dans ses financements (58 millions de francs de budget cette année, dont 6 millions pour des investissements en équipements) et revient avec un bail à long terme qui devrait, lui aussi, concourir à sa pérennisation et à la sérénité de son avenir, dans des locaux entièrement rénovés à son intention.

Cité de cinéma. Les studios reviennent eux aussi de loin. Au-dessus du portique d'entrée, 6, rue Francoeur,