Almodovar, Chen Kaige, Egoyan, Greenaway, Jarmusch, Lynch, Oliveira,

Ripstein" La «cuvée» du 52e Festival de Cannes, annoncée hier par Gilles Jacob, le délégué général de la manifestation, ne manque pas de grandes pointures. Et si les organisateurs n'ont pu obtenir d'inscrire le film posthume de Stanley Kubrick dans leur sélection (ni Star Wars), on reste néanmoins assuré que le gratin du cinéma contemporain sera, du 12 au 23 mai, au rendez-vous de la Croisette. Les 22 films qui seront proposés aux suffrages du jury présidé par David Cronenberg donnent d'ailleurs en cela une image quelque peu «mensongère du niveau moyen de la production mondiale» a tenu à préciser Gilles Jacob, qui a souligné que la concurrence entre les grands festivals devenait de plus en plus difficile «dans le contexte actuel».

Extrême-Orient en puissance. La Sélection officielle est allée puiser dans le vivier créatif de seize pays. Elle marque cette année une forte pondération européenne (13 films en compétition) et une nette montée en puissance de l'Extrême-Orient (3 films dans la course à la palme). Limitée à 6 films, la présence américaine trahit quant à elle l'amenuisement progressif de la participation des studios hollywoodiens, phénomène dû, selon Gilles Jacob, «à des questions de date, mais aussi à la raréfaction chez eux de projets ambitieux, au profit de films qui font des bénéfices». La langue anglaise (7 films sur 22) ne monopolisera donc pas cette fois la compétition. Parmi les phénomènes à