Ce titre, «Viva El Amor»?
Il m'a été inspiré par l'art affichiste, ainsi que par mon mariage récent avec un Colombien.
Votre musique a influencé Texas, les Cranberries; qui vous a influencée vous?
Les Beatles, les Stones, les Kinks, Mitch Ryder & The Detroit Wheels, Moby Grape, Iggy Pop, James Brown, Dionne Warwick, Cher, et bien d'autres.
Racontez-nous l'histoire de votre groupe parisien, les Frenchies.
Un certain Michael Memmi m'a ramenée comme chanteuse. On a fait quelques concerts, dont «Fête Rouge» en 1975 je dirais. Je n'arrive plus à me rappeler le reste.
«Popstar» ironise sur le cirque rock, les relations des stars avec la mode, les thérapies, le bouddhisme... Vrais ridicules ou simple reflet de l'époque?
Les pop stars sont ridicules absolument, ou alors c'est qu'elles ne font pas correctement leur métier.
Vous avez connu des crises, des deuils dans le groupe; vous vous voyez comme une miraculée?
Quiconque a atteint 47 ans et demi est un survivant, à ce jeu.
Comment vivez-vous ces derniers temps? Toujours en colère?
Je suis détendue, j'ai liquidé la colère depuis quelque temps. La rage est ennuyeuse. J'ai cessé de fumer, cigarettes ou pétards, et ça calme vraiment. Je n'avais jamais réalisé dans quel état de surchauffe me maintenait la fumette jusqu'à ce que j'arrête. La dernière fois où je m'étais sentie ainsi remontait à mes 15 ans.
Avez-vous souffert d'être une des premières vedettes rock féminines dans cet univers macho?
Non. Je n'étais pas la première, de toute façon. Je cro