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Libération

FESTIVAL AVIGNON. Des chiffres et des rêves. L'organisation se décerne un satisfecit et voit grand pour l'avenir.

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publié le 29 juillet 1999 à 0h05

Flanqué de Marie-José Roig (mairesse d'Avignon) et de Christiane

Bourbonneau (directrice adjointe), Bernard Faîvre d'Arcier a dressé hier dans les jardins du Festival un premier bilan de la 53e édition. Sacrifiant au style comptable ­ celui où il est le plus à l'aise ­ Bernard Faîvre d'Arcier a aligné les pourcentages et les colonnes de chiffres pour illustrer le «succès» de la manifestation qui doit s'achever samedi. D'où il ressort qu'Avignon 99 aura connu une fréquentation en hausse ­ 115 000 spectateurs contre 100 000 l'an dernier ­, qui aura généré quelque 12 millions de francs de recettes (environ 25% du budget global) et qui garantit l'équilibre financier. Près du tiers des entrées (35 000) est assuré par les spectacles de la Cour d'honneur, dont le taux de fréquentation avoisine 90%. Le programme latino-américain a drainé 28 000 spectateurs en tout. Et les dix représentations ­ gratuites ­ de Royal de Luxe ont attiré 10 000 personnes.

Peu de créations. Bernard Faîvre d'Arcier a enfin évoqué, sans les nommer, les «échecs, ratages et déceptions», qui selon lui représentent «toujours 10 à 15%» du total. En bref, les résultats d'Avignon 99 correspondent parfaitement aux prévisions du logiciel de programmation. Et pas un mot sur le fait que l'essentiel de la dite programmation était fondée sur des spectacles invités et non des créations. Le communiqué de presse-langue de bois distribué hier évoquant pour sa part «une véritable politique de reprises». On ne saurait mieux d