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Libération
Enquête

La prochaine french touch.Encore confidentiels, Olaf Hund et Technasia sont-ils la relève de la techno française?

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publié le 14 septembre 1999 à 0h41

Dès qu'un groupe anglais enregistre une maquette vaguement

prometteuse, toute la presse de son pays lui tombe dessus pour en faire le meilleur groupe du monde. En France, on a généralement la prudence d'attendre d'avoir un album entier à écouter avant de se prononcer. Alors, quand les journalistes anglais ont subitement découvert la French touch, la presse hexagonale a été prise de court. Certes, on a pu lire très tôt des articles élogieux consacrés à des gens comme Motorbass ou Daft Punk, mais ce n'était rien comparé à l'hystérie de nos confrères d'outre-Manche. Cela continue aujourd'hui. Le mensuel The Face a récemment publié une pleine page sur les Français de Phoenix" sur la foi d'un seul titre sur une compilation (mais on devrait rapidement en entendre parler puisqu'ils ont signé sur Virgin). Les Rendez-Vous électroniques, qui donnent ces jours-ci un coup de projecteur sur la scène française, sont l'occasion de présenter quelques artistes engageants. Dans un vivier extrêmement riche (Avia, Cosmo Vitelli, Money Penny Project, The Micronauts, Julien Jabre"), en voici deux ayant pour seul point commun d'échapper à cette house funky-disco qui a, jusqu'à présent, fait la renommée de la scène tricolore.

House et tango. Olaf Hund, le premier, s'est fait remarquer au début de l'été, lors du festival Aquaplaning à Hyères: alors que tout le monde attend le concert des Anglais de Plaid, ce maigre Parisien de 24 ans déboule en toute décontraction pour annoncer: «50 minutes de musiqu