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Critique

DANSE. Après une interruption, le festival se mue en biennaleCannes rouvre le bal

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publié le 23 septembre 1999 à 0h49

Le Festival de danse de Cannes redémarre sous la forme d'une

biennale après une interruption de deux ans, autant pour des raisons de calendrier que pour des raisons politiques.

Yorgos Loukos, par ailleurs directeur du Ballet de l'Opéra national de Lyon, en est toujours le responsable artistique. Pour cette douzième édition, il avoue avoir changé, avec l'expérience: «Novice en tant que directeur artistique de festival, j'ai eu tendance à ne privilégier que la création. Cette édition est plus ouverte. Jamais, par exemple, je n'aurais invité Philippe Decouflé ou la Batsheva avec un programme qui a tourné un peu partout en France, mais le public ici ne les a jamais vus.» Ce sera chose faite dès le 4 décembre et cela jusqu'au 11.

Sensibilisation. Le dépliant du festival est parlant. On y trouve, d'un côté, les grandes compagnies internationales (Trisha Brown, Mikhaïl Baryshnikov, Pietragalla, Nacho Duato, Philippe Decouflé, William Forsythe, Ohad Naharin), de l'autre, les compagnies de la région (Castafiore, Bruno Jacquin, Georges Appaix), deux jeunes chorégraphes américains (Sean Curran et John Jasperse), pour le plaisir Dominique Boivin et un compatriote de Yorgos Loukos, déjà remarqué au festival grec de Kalamata et à la Biennale de Lyon: Dimitris Papaioannou, avec un travail très plastique. Des actions de sensibilisation du jeune public complètent le programme qui se déploie dans trois salles de la ville (Palais des festivals, Théâtre la Licorne, Théâtre Palais Croisette).

Eclec