Baudelaire: Ne pas oublier de citer les Curiosités esthétiques,
ouvrage dans lequel l'auteur des Fleurs du mal dit de Daumier qu'il est «le peintre de la circonstance et de tout ce qu'elle suggère d'éternel». A propos de ses dessins, Baudelaire note ailleurs que «les légendes qu'on écrit au bas de ses dessins ne servent pas à grand-chose, car ils pourraient généralement s'en passer. Son comique est, pour ainsi dire, involontaire. L'artiste ne cherche pas, on dirait plutôt que l'idée lui échappe» (ibid.). Baudelaire a écrit aussi, entre autres, «Laisse du vieux Platon se froncer l'oeil austère», mais ça n'a rien à voir avec Daumier. C'est juste pour faire cultivé.
Caricature (La): Journal auquel Daumier collabore sous le pseudonyme de Rogelin. Il y publie sa première caricature dans le n° 67 daté du 9 février 1832. Il travaillera ensuite au Charivari avant d'«être foutu à la porte».
Don Quichotte: Parmi quantité de portraits du chevalier à la Triste Figure chevauchant sa Rossinante et généralement flanqué de son fidèle Sancho Pança (avec sa mule), Daumier a peint à l'huile, entre 1865 et 1870, deux Don Quichotte lisant. L'ingénieux Hidalgo prétendait en effet avoir lu d'innombrables romans de chevalerie et les tableaux de Daumier enchérissent cette légende. En réalité, le héros de Cervantès était complètement miraud. Et parano de surcroît. Ne prenait-il pas les moulins à vent pour ses ennemis personnels?
Femmes: Daumier était beaucoup plus apprécié par les hommes que par les fem