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Libération
Critique

La saga de Gadget. Revoilà le fameux inspecteur dans un polar poilant. Inspecteur Gadget de David Kellogg, avec Matthew Broderick et Rupert Everett...1h20, Walt Disney Pictures. (Jean Chalopin)

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publié le 20 octobre 1999 à 1h16

Modeste veilleur de nuit dans un labo, John Brown, en prend bientôt

pour son grade en se lançant à tombeau ouvert à la poursuite de dangereux cambrioleurs prêts à tout pour s'emparer d'un programme top secret: il sera mis en pièces, suite à l'explosion de sa voiture, mais aussitôt rafistolé sur le billard. Notre rescapé requinqué, constellé de prothèses (un cou télescopique et un hélico-couvre-chef, des guiboles et des bras à ressorts), entend bien en découdre. C'est le rebondissant Mattew Broderick (en John Brown gadgétisé), qui mène l'enquête, au volant de sa «gadgetmobile». Les enfants et leurs parents qui retrouveront les principaux protagonistes (en live) de la fameuse série dessinée des années 80 (toujours en gravitation sur Canal J) pourront prendre leur pied au vu de ce plutôt poilant polar rondement mené (au moyen des ressources conjuguées de l'animatronique et de l'infographie). Une belle consécration (label Disney) pour un vigile qui à l'origine rongeait son frein dans le Loir-et-Cher.

Le tour du monde. Tout a commencé à la fin des années 60, quand l'entreprenant Jean Chalopin, prospectant la région tourangelle, parvint à constituer une petite équipe de dessin animé, avec les moyens du bord (des néophytes recrutés principalement à l'Ecole des beaux-arts). La Dic, donc (Diffusion-information-communication) s'imposa rapidement à l'antenne par de petites séries institutionnelles (des croisades pour la santé, les économies d'énergie ou la sécurité routière), étoffant g