Il y a peu (Libération du 8 septembre), cette chronique se faisait
l'écho de quelques projets de cinéma sur le Web via l'Internet, certains sites américains (newvenue.com ou dfilm.com) proposant un festival permanent produit par et pour l'Internet. Ces temps derniers, rancardé par le magazine américain Raygun, on apprend que l'intergalactique Leonardo Di Caprio s'est mis, lui aussi, au tout-digital. Par le biais de Birken Interactive Studios, compagnie de production créée en 1998 par sa maman, Immelin, le Titanic-boy a en effet lancé l'idée d'un festival annuel online qui se propose, d'une part, d'ouvrir un forum international à des artistes inconnus et à leurs productions, d'autre part, de régénérer le court métrage, un genre cinématographique quelque peu porté disparu aux Etats-Unis. «J'ai toujours été entouré par des artistes, déclare Leonardo. Mais se frayer un chemin, surtout quand on débute, me semble impossible. Ce festival veut changer ça en offrant un forum, un endroit pour faire connaître votre talent, un endroit où vos oeuvres pourront être vues et où vous pourrez voir les oeuvres des autres.» Ce qui tendrait à prouver que Leonardo est bon comme garçon. Et, de fait, cette bonté se lit à toutes les pages du site officiel qui lui est consacré, leonardodicaprio.com (portail obligé pour accéder au sous-site leofest.com), où rien de ce qui est écologiquement polluable ne lui semble étranger: gorilles, forêts, littoral, ozone. On y apprend aussi, pour exciter un peu plu