Menu
Libération

Le mythe sort de l'armoireVente aux enchères controversée d'objets de Marylin.

Article réservé aux abonnés
publié le 27 octobre 1999 à 1h21

New York de notre correspondant

Bien sûr, il y a l'incontournable «robe du Président». Celle en «soufflé de soie», couleur chair, cousue à la main sur Marilyn et ornée de 6 000 perles. La star ne l'a portée qu'une fois, au soir du 19 mai 1962, pour chanter l'anniversaire de John Fitzgerald Kennedy, au Madison Square Garden. Il y a aussi les trois fameux jeans du tournage de Rivière sans retour (Otto Preminger, 1954), estimés entre 20 000 et 30 000 dollars (de 130 000 à 190 000 francs). Ou encore l'alliance en platine, sertie de 35 diamants, que Marilyn a offerte à la gloire du base-ball, Joe Di Maggio, après leur mariage, en 1954. En tout, quelque 1 500 lots mis en vente par Christie's, où figure aussi ce gant de cuisine molletonné qui révèle une jeune fille appliquée derrière ses fourneaux. Et encore cet ensemble de poids et cette planche de gymnastique que Marilyn, obsédée par sa ligne, utilisait au gré de ses humeurs.

«Héritage». Ce soir, à partir de 19 heures, Christie's inaugure dans son immeuble du Rockefeller Center, à New York, l'une des ventes aux enchères les plus médiatisées de la décennie: celle des objets personnels de Marilyn Monroe, présentée par la célèbre maison comme «la dernière et peut-être la plus extraordinaire vente de célébrités du millenium». Une collection unique, ajoute-t-on, puisqu'il s'agit tout simplement de «l'héritage» que la reine du glamour avait laissé à son mentor et professeur de cinéma, Lee Strasberg. Récemment, sa deuxième veuve a décidé