Catherine Trautmann l'avait assuré en juin: le nom du (ou des)
successeur(s) de Jérôme Savary à la tête du Théâtre national de Chaillot serait connu avant la fin de l'année 1999, pour une prise de fonctions en juillet 2000 (Libération du 19 juin). Cela ne sera sans doute pas le cas, et il faudra encore patienter plusieurs jours, voire plusieurs semaines, ce qui pourrait pousser les autorités à demander à Savary de s'occuper d'une partie de la programmation de la saison 2000/2001. Partage. Au mois de juin donc, le ministère de la Culture, après avoir hésité à consacrer Chaillot entièrement à la danse contemporaine, avait opté pour un partage entre théâtre et danse. Selon ce schéma, une troïka composée d'un chorégraphe, d'un metteur en scène de théâtre et d'un administrateur devait être désignée. La mise en oeuvre de cette solution s'est révélée difficile. Longtemps pressenti, le chorégraphe Philippe Découflé a fini par jeter (momentanément?) l'éponge. Et aucun nom de metteur en scène ne s'est imposé. Côté administrateurs, un certain nombre de candidatures ont été envisagées (dont celles de Didier Fusilier, directeur de la Maison des arts de Créteil, et d'Emmanuel Hoog, ex-administrateur de l'Odéon et du Piccolo Teatro de Milan). Le projet le plus développé reste celui présenté par Jacques Blanc. Le directeur du Quartz de Brest, qui est aussi président du Centre chorégraphique de Montpellier, est depuis plusieurs années l'un des principaux soutiens à la jeune création, en thé