Trois semaines après la réouverture générale du Centre Pompidou,
c'est à la Salle Garance, l'écran cinéma du Centre, de rallumer son projecteur sous un nouveau nom aride, bien qu'assorti à la mode numérique: «Salle 1». Pas de quoi faire rêver ni effacer le nom, tellement plus poétique, que le lieu avait emprunté à l'héroïne des Enfants du paradis. Confort et apparat, en revanche, ont beaucoup gagné au change: accès simplifié (directement, à gauche, par la mezzanine du forum), adaptation pour les handicapés, rhabillage fonctionnel et élégant (moquette gris bleu, fauteuils et murs noirs), jauge calée à 326 sièges et équipement de cabine optimisé. A quoi on ajoutera, à l'avenir, le complément de la «salle 2», 150 places gradinées, cabine elle aussi perfectionnée, et couleurs (murs noirs, fauteuils rouges et sol gris) déterminées par Renzo Piano à l'unisson des deux autres salles (pour la danse et pour les conférences) créées au niveau inférieur.
Deux écrans, donc, désormais, qui permettront 37 séances par semaine (au lieu de 18), avec un démarrage des projections à 12h30 (au lieu de 14h30): le Centre Pompidou a renforcé ses capacités pour l'accueil des cycles, festivals, films en tous genres ainsi que des grandes rencontres que sont le Cinéma du réel, Vidéo danse et, tous les deux ans, la Biennale du film sur l'art. La petite salle, en principe destinée à la fois à l'appoint des programmations et aux rendez-vous réguliers («écran des enfants» de la BPI le mercredi, cinéma expérim