Nouvellement pacsés par Catherine Trautmann, le chorégraphe José
Montalvo et le metteur en scène Dominique Pitoiset craignent pour leur nuit de noces, début octobre, dans le théâtre de Jean Vilar et d'Antoine Vitez. Ils ont jusqu'au 31 mars pour remettre leur copie définitive et s'adjoindre un administrateur. Une période déterminante pour Montalvo, qui apparaît comme l'homme phare du couple, et qui se réserve le droit de refuser d'aller à Chaillot si le contexte et les moyens ne sont pas favorables à son projet. Tous deux ont aujourd'hui de grandes ambitions pour Chaillot qu'ils conçoivent comme un espace populaire, lieu des métissages entre les disciplines et les cultures. Le projet aura-t-il une chance de se concrétiser dans la grande maison occupée par 127 personnes, qui doit subir plusieurs tranches de travaux et sur laquelle les décisions de budget ne sont pas encore arrêtées?
Dominique Pitoiset, metteur en scène, était, jusqu'en décembre, à la direction du centre dramatique national de Dijon. Il a fait ses premières armes au Théâtre national de Strasbourg et vient de signer la mise en scène de Falstaff à Bastille.
«Début janvier, je suis allé au ministère négocier les termes d'une prolongation à Dijon, dans l'attente d'une nomination. Pour Chaillot, mon nom a commencé à circuler mi-janvier. Etant occupé ailleurs, je n'avais pas suivi le feuilleton. Je n'ai jamais postulé au poste de directeur. J'étais en Italie pour signer une convention avec un théâtre pour le centenair