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Libération
Interview

José Montalvo, nommé codirecteur. «Je n'avais même pas songé à postuler».

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publié le 5 février 2000 à 22h26

Nouvellement pacsés par Catherine Trautmann, le chorégraphe José

Montalvo et le metteur en scène Dominique Pitoiset craignent pour leur nuit de noces, début octobre, dans le théâtre de Jean Vilar et d'Antoine Vitez. Ils ont jusqu'au 31 mars pour remettre leur copie définitive et s'adjoindre un administrateur. Une période déterminante pour Montalvo, qui apparaît comme l'homme phare du couple, et qui se réserve le droit de refuser d'aller à Chaillot si le contexte et les moyens ne sont pas favorables à son projet.Tous deux ont aujourd'hui de grandes ambitions pour Chaillot qu'ils conçoivent comme un espace populaire, lieu des métissages entre les disciplines et les cultures. Le projet aura-t-il une chance de se concrétiser dans la grande maison occupée par 127 personnes, qui doit subir plusieurs tranches de travaux et sur laquelle les décisions de budget ne sont pas encore arrêtées?

José Montalvo, 45 ans, directeur du Centre chorégraphique national de Créteil, a été propulsé sur le devant de la scène grâce à son spectacle Paradis, fantaisie féerique et multiculturelle créée en 1997 et qui ne cesse de tourner (plus de 250 représentations dans une trentaine de pays). Le chorégraphe s'est, par ailleurs, toujours attaché à faire danser les villes et ses habitants en proposant des «bals contemporains».

Quel projet avez-vous pour Chaillot?

Le même que celui que je développe depuis quinze ans, qu'il me faudra adapter au lieu. Nous sommes dans une société de métissages et mon travail les