Clermont-Ferrand, envoyée spéciale.
Pour la deuxième fois de son mandat, la ministre de la Culture a rendu visite au festival de courts-métrages de Clermont-Ferrand. En 1998, elle avait annoncé la mise en chantier d'une réforme des dispositifs d'aide au film court. Cette année, elle a donné les éléments de cette réforme qui sera effective dès mars prochain. Elaborés depuis deux ans avec les responsables du Centre national de la cinématographie (CNC) et les professionnels de la production, les nouveaux dispositifs ont été évidemment bien accueillis, qui supposent une augmentation substantielle des sommes allouées à l'économie du film court. «Le secteur du court-métrage connaît aujourd'hui un véritable dynamisme, expliquait hier Catherine Trautmann, cette vitalité ne saurait masquer les réelles difficultés économiques de ce secteur, du fait de la faiblesse de ses débouchés commerciaux.»
En attendant de voir les chaînes de télévision prendre leur part des choses, par exemple en augmentant le prix d'achat des films ou en participant plus généreusement à leur préachat, la ministre de la Culture et de la Communication s'est occupée de l'aide en amont. Un troisième dispositif d'aide au court-métrage sera désormais en place, grâce à une enveloppe budgétaire supplémentaire de 8 millions de francs. Outre les deux mécanismes d'aide existant déjà la contribution financière à un projet de film et le prix de qualité attribué à un film réalisé , le CNC pourra accorder dès le mois de mars