Déçu de ne pas avoir été choisi comme nouveau directeur du Théâtre
des Célestins à Lyon pour succéder à Jean-Paul Lucet, le metteur en scène Marcel Maréchal, Lyonnais d'origine, a réagi en des termes vifs (Libération d'hier), mettant en cause l'attitude de la ville (dont dépendent les Célestins). Interrogé par Libération, Denis Trouxe, adjoint aux affaires culturelles de la ville, souligne pour sa part la «transparence» de la procédure utilisée.
«Depuis le début, il était entendu que le recrutement devait donner lieu à une concurrence. Nous avons fait paraître une annonce dans plusieurs journaux, et reçu quinze projets, dont cinq ont été sélectionnés, parmi lesquels celui de Maréchal, très bon évidemment. Les candidatures ont été examinées par un jury de dix membres, composé de personnalités aussi éminentes que Bernard Faivre d'Arcier (directeur du Festival d'Avignon), Robert Abirached (universitaire, ancien directeur des théâtres au ministère), René Gonzalez (directeur du Théâtre Vidy de Lausanne), Patrick Bourgeois (directeur de l'Ensatt), Jean-Jacques Lerrant (critique)... J'étais le seul politique parmi eux. C'est le projet de Claudia Stavisky qui a été retenu, à une nette majorité. Le maire, Raymond Barre, a suivi ce choix. Je suis navré que Maréchal en fasse une maladie, mais je connais peu d'exemple d'une procédure aussi honnête.»
Reste qu'il s'agit aussi d'un nouveau revers pour le ministère de la Culture qui avait mis tout son poids dans la balance (notamment en promet