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Libération

MODE. Un prêt-à-porter en formes. Bilan de la semaine de défilés parisiens automne-hiver 2000-2001.

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publié le 6 mars 2000 à 23h02

Erratum

Une erreur indépendante de la volonté des rédacteurs s'est glissée dans le compte rendu des collections de prêt-à-porter (Libération d'hier). Tom Ford, le directeur artistique de la maison Yves Saint Laurent ­ et non de la maison Dior comme cela a été écrit par erreur ­ sera également le prochain designer de la collection Rive Gauche en remplacement d'Alber Elbaz.

Un air d'années 80 En matière de bande-son, la mode n'est plus aux illustrations sonores abstraites. Entendus cette semaine, The Normal, version Grace Jones, Eyes without a Face de Billy Idol ou encore Material Girl de Madonna. La sono soutient le propos, les années 80 sont de retour, mais à chacun sa relecture. Cette saison, pour le plus grand bonheur de tous, c'est la Parisienne qui est de retour. Douce, impertinente, jouant de la mode l'air de ne pas y toucher, elle sait jongler avec des trucs improbables, comme la queue de raton laveur qui s'accroche en épaulette chez Balenciaga. Pas d'outrance ni de clinquant, mais de la grâce dans la vision de Nicolas Ghesquière qui tord, estompe les références. Une étrangeté inspirée par Françoise Hardy: l'élégance d'une veste presque masculine, un pantalon fuselé et un détail qui cloche. Tour de force pour Louis Vuitton, Marc Jacobs ­ un Américain à Paris ­ revisite Alaïa et Gaultier: fuseau, robe pressionnée, pardessus androgyne et perfecto zippé. Gaspard Yurkievich se souvient de sa grande soeur filant au Palace quand il avait 8 ans. Il lui dédie des fourreaux très