Tendance cow-girl, impulsion rodeo queen. Dit comme ça, ça a l'air

d'un gag ou du vertige d'un soir pour bal costumé à thème Règlements de comptes à OK Corral. Sauf que non, fini de rire et de s'amuser (quoique"): la cow-girl est bel et bien la nouvelle drogue dure dont se parfume le monde de la mode. Mais de là à s'asperger de crottin de mustang? C'est à ne pas croire, mais c'est tout vu au bilan des défilés du prêt-à-porter de mars dernier. Tête de pont, le défilé des jeunes créateurs hollandais Viktor Horsting et Rolf Snoren où l'on ne comptait plus les variations sur le style western chic. Et au cas où on aurait pas tout bien compris, lors de la présentation Viktor and Rolf, une jeune femme interprétait, accompagnée par elle-même à la gratte, American Pie, chanson extraite du film éponyme de Paul Weitz. American Pie, donc Madonna, qui a fait de cette chansonnette un tube planétaire. Or Madonna, tout se tient, ne se prive pas depuis récemment d'apparaître en sa nouvelle résidence londonienne parée à tout propos d'un chapeau Stetson en peau de poulain et notamment lorsqu'elle promène Lourdes, sa fille. Or il est bien connu que si Madonna l'a fait, tout le monde va le faire. Et entre autres les créateurs Marc Jacobs, Dolce & Gabbana ou encore le new-yorkais Tommy Hilfiger, qui n'hésite pas à ressusciter tout ce qui va avec le Stetson, à savoir: les bottes santiags aux couleurs de la bannière étoilée et une invasion d'aigles américains en imprimés. Comble du comble, le mois d