«Aux accusations lancées à son encontre par Carla-Maria Tarditi,
André Furno répond point par point. Il réfute d'abord le fait d'avoir «bafoué depuis vingt ans les lois françaises»: selon lui, ce sont les caisses de retraite comme le Griss ou la Capricas qui ne respectent pas les traités internationaux votés à Bruxelles. En particulier la clause qui veut que les artistes cotisent pour leur retraite dans leur pays d'origine, et non pas dans chaque pays où ils se produisent. «Contrairement à ce qu'affirme Mme Tarditi, ajoute-t-il, ce n'est pas elle, mais la Société des grands interprètes qui s'est saisie du tribunal pour réduire les prétentions courtelinesques de la Capricas à 600 000 F, un chiffre provisoire retenu par le tribunal de grande instance de Paris, en attendant l'application du texte européen et pour lequel Pleyel a demandé une caution bancaire de 170 000 F, qui lui a été versée.» Un quasi racket donc des artistes étrangers par ces organismes privés français, contre lequel André Furno luttait déjà, dit-il, au Théâtre des Champs-Elysées, dont la Société des grands interprètes est le seul actionnaire privé. En tant qu'un des administrateurs du Théâtre des Champs-Elysées, André Furno déplore que ce théâtre, bien qu'il ait le droit pour lui, ait finalement choisi de négocier à l'amiable avec la Capricas, ce qui explique cette prétendue ardoise.» En l'état de cette mise en cause tendancieuse, voire offensante, et eu égard aux intérêts sociaux dont ils ont la charge, le