Menu
Libération
Critique

La scène électro londonienne sur le pont. Le Batofar propose un festival très pointu. «Batofar cherche Londres», du 16 au 28 mai, face au 11 quai François Mauriac, 75012 Paris, projections 20h30, soirées 21h30.

Article réservé aux abonnés
publié le 15 mai 2000 à 1h17

Le Batofar cherche Londres du 16 au 28 mai. Soit treize soirées pour

découvrir que ce n'est pas uniquement la capitale de la club culture. Rapidement dégoûtés par la soupe techno que l'on entend dans les «superclubs», Ministry of Sound ou Home, les Français se sont penchés sur des minorités actives, telles que la scène hip-hop (le 17, autour du label Hombré), qui est longtemps restée underground en Angleterre, ou la scène «Asian» (le 20, avec le collectif Swaraj), l'équivalent indo-pakistanais du phénomène raï. Le festival propose aussi plusieurs événements électroniques. Le 19, Leaf, l'un des plus intéressants labels «electronica» du moment, présentera les concerts de Faultline (dont l'album, bien qu'assez aride, s'est fait remarquer l'an dernier) et d'Eardrum. Toujours dans le domaine de l'électronique de pointe, le 23, le label Lo Recordings, dont les disques ne sont malheureusement plus distribués en France, offrira un concert exceptionnel de Squarepusher, qui est avec Aphex Twin l'un des musiciens les plus intrigants d'Angleterre. Autre label mythique de la mouvance postindustrielle, Fat Cat viendra le 24 avec Foehn, des amis de Third Eye Foundation, et surtout Gescom, alias Rob Hall, la moitié d'Autechre, en DJ. Autre événement, la venue de l'équipe de Shut Up and Dance, qui défricha l'école breakbeat des années avant les Chemical Brothers. Le 28, c'est The Wire, l'antidote à toutes les futilités sur papier glacé comme The Face ou Mixmag, qui prend les commandes de la