Hier déjà, nous évoquions ici même la notion de «truc énorme»,
expression en vogue chez les festivaliers. Aujourd'hui, nous songions à préciser ce concept aux multiples contours. Car, sans mentir, on se disait que puisqu'il y avait bataille de déjeuners sur un même thème, assez porteur ce mardi, le sexe et ses dérivés, c'était l'occasion ou jamais de développer l'analyse. Savane. En retrait de la ville, les organisateurs des hots d'or qui sont au porno ce que les Césars sont au 7e art, recevaient la presse dans un hôtel bucarestien de Mandelieu (Alpes-Maritimes). On s'y bouscula presque méchamment, entre des vigiles qui devaient regretter de ne pas être devenus des hardeurs, et des filles au dévêtissage tellement facile que même les libidineux à caméscope qui montaient la garde devant l'entrée tournaient casaque. Seule lueur, une fois les débats lancés, et clin d'oeil au cinéma d'hier, tout cela n'était pas sans rappeler cette fameuse scène des grands mammifères africains qui viennent le soir boire au marigot et que filmait si bien le regretté Frédéric Rossif. Eric, un fringant quadra de la région, se demandait avec justesse en désignant un acteur réputé, comment s'appelait déjà cet animal qui a de très grandes oreilles et qui boit toujours presque toute l'eau de la mare? Tandis qu'on en appelait à sa science de la savane pour lui demander le nom de la bringuasse au long cou qui est obligée d'écarter les jambes pour se rincer le gosier. Le déjeuner des hots d'or, c'était fi