«La Repubblica» (Italie): «Je ne voulais pas primer Lars»
Les Italiens n'avaient pas de films en lice, mais ils avaient un metteur en scène dans le jury, Mario Martone, qui avait concouru en 1995 avec l'Amore molesto. Au vu du palmarès et, notamment, du sort fait aux films français, le quotidien la Repubblica se réjouit de cette non participation: si les régionaux de l'étape n'ont rien eu, les Italiens auraient eu encore moins" Le quotidien romain livre certaines appréciations du metteur en scène italien. Celui-ci laisse clairement entendre avoir voté contre l'attribution de la Palme d'or («Je ne voulais pas primer Lars»), et qu'aucun Prix n'a été attribué à l'unanimité, ce qui n'aurait pas troublé le climat de grande harmonie instauré par un Luc Besson extraordinairement gentil. Déçu par la sélection américaine, le juré italien révèle s'être battu pour les films asiatiques y compris Tabou d'Oshima et Eureka d'Aoyama Shinji qui n'ont rien obtenu.
«The Times» (Grande-Bretagne): «Cadeaux asiatiques»
«Tous les grands festivals internationaux devraient avoir au moins un monstre à part entière: un film problématique qui déchire la critique avec l'aisance d'un singe géant dérangé. Ils sont souvent la substance même du festival, et Dancer in the Dark de Lars von Trier est le film qui a fait du tapage dans les bars cannois. ["] Peut-être la plus grande surprise est la brèche qu'a largement ouverte le cinéma asiatique en compétition. Yi Yi du Taiwanai