7e exposition d'architecture de la Biennale de Venise
jusqu'au 29 octobre aux Giardini di Castello et à l'Arsenal de Venise; Web: www.labiennaledivenezia.net
La septième exposition d'architecture de Venise a ouvert ses portes ce samedi avec un thème polémique: moins d'esthétique, plus d'éthique. L'événement réunit une centaine d'architectes venus du monde entier et marque une rupture avec les autres éditions, moins médiatiques.
Les architectes ont joué le jeu, produisant des installations, des vidéos et des maquettes, plutôt que des plans ou de jolis dessins. Beaucoup mettent en évidence la contradiction inhérente à notre époque: d'un côté, l'explosion des villes - notamment celles du Sud -, avec tout ce que cela représente de violence et de pauvreté; de l'autre, le plongeon dans la société de l'information, avec des outils informatiques inimaginables il y a encore vingt ans. Comment les utiliser pour maîtriser les nouveaux problèmes urbains?
Aux Giardini de Venise, dans les pavillons nationaux, chacun y est allé de sa petite rétrospective, effectivement esthétique (ah, les arbres habillés de blanc sur un lit de pierres zen du pavillon japonais!) mais rarement audacieuse. Heureusement, dans le pavillon italien, le Néerlandais Kas Oosterhuis propose un jeu interactif (www.trans-ports.com) où des capteurs repèrent et répercutent les mouvements des visiteurs sur trois écrans. À l'Arsenal, en revanche, c'est un véritable déluge d'idées virulentes. Ici figurent des jeunes pousses (le