L'exceptionnel succès de la manifestation Latitudes Brésil, ce printemps à La Villette, tient à deux choses: la programmation de qualité et l'ambiance de fête qui régnait dans la Grande Halle de La Villette. L'effet Brésil est dans l'air cet été: quelques grands albums (Bebel Gilberto, Marisa Monte, Velha Guarda da Portela) en témoignent, de même que la révélation d'artistes du calibre de Pedro Luis e a Parede ou Lenine, le rocker de Recife qui se frotte ce samedi, fait rare pour un artiste du Sud, au public des festivals rock en chantant aux Eurockéennes de Belfort.
Belle affiche. Le festival Latino, organisé au Bataclan, réussira-t-il l'alchimie qui fait qu'un bon concert devient un moment de bonheur? L'affiche est en tout cas à la hauteur, et, parmi les Latinos de tout poil (Oscar D'Leon, Los Van Van, Jimmy Bosch, Alfredo de la Fé, Ruben Blades, déplacé à l'Olympia le 18 juillet), les Brésiliens sont présents en force.
Ce soir, Bahia ouvre le bal avec l'exubérante Banda Eva, un des plus gros phénomènes de ventes au Brésil ces dix dernières années. Groupe de carnaval à l'origine, Banda Eva n'a pas souffert du départ, en 1997, de sa chanteuse Ivete Sangalo, partie faire une carrière en solo couronnée de succès. Sa remplaçante, Emmanuelle Araujo, s'est imposée sans peine.
Samedi, place à Rio, avec le quartier de Mangueira et son école de samba, chère au coeur du défunt Tom Jobim et de Chico Buarque. Funk'N'Lata est issu de la section de percussion de l'école, et délivre depuis