Ghada Amer
Centre de création contemporaine de Tours, 53-55 rue Marcel Tribut. Tél.: 02 47 66 50 00, jusqu'au 29 octobre.
Dans les jardins du Musée des beaux-arts de Tours, 18 place François-Sicard (02 47 05 68 73) jusqu'au 31 août; dans le parc de l'Evêché à Orléans, au pied de la cathédrale, jusqu'au 3 septembre; et au château du Rivau, à Lémeré au sud de Chinon (02 47 95 77 47).
Selon ses propres termes, Ghada Amer fait de la «broderie» et du «jardinage». Mais il s'agit en fait de peinture et d'installations, comme le montre l'exposition monographique consacrée à cette artiste née au Caire en 1963, arrivée à Paris, avec ses parents, à l'âge de 11 ans et installée depuis quatre ans à New York.
Une exposition conséquente et éclatée en quatre lieux. Au Centre de création contemporaine de Tours, tout d'abord, sont présentés une quinzaine de tableaux, dont les figures sont dessinées avec du fil, et deux installations: la Belle au bois dormant, composée d'une robe de mariée qui tourne sur elle-même au son du Beau Danube bleu et sur laquelle est brodée l'histoire de la belle endormie; et Cactus Painting, grand tapis de vrais cactus. Puis, dans les jardins du Musée des beaux-arts, Ghada Amer a installé une partie de son Love Park, une oeuvre qui substitue aux traditionnels bancs publics des bancs particuliers puisque coupés en deux et inversés en formule tête-bêche. Une fois assis, les couples se retrouvent face à des citations inscrites sur des panneaux. La seconde partie de Love Pa