Si, contrairement aux années précédentes, il n'y a pas de soirée officielle de clôture de la Techno Parade, une multitude de bars, clubs et organisateurs de rave vont essayer d'attirer cette nuit les marathoniens du déhanchement en rythme. Mais, alors que l'an passé l'après-Parade avait été marqué par l'affrontement des deux plus importants organisateurs de raves, Futuria au Zénith contre Magic Garden (associé au promoteur de concerts rock Alias) à Bercy, plus personne aujourd'hui ne prendrait le risque d'une telle surenchère.
Pointures. Après une décennie de soirées toujours plus gigantesques, la mode est à l'intimité. La première génération de ravers a vieilli et n'a plus envie de passer ses nuits dans des hangars, même décorés fluo. Quant à la jeune, loin de se détourner de la techno, elle préfère l'anarchie des free-parties clandestines. Les promoteurs de Magic Garden l'ont bien compris: ils organisent cette nuit non pas une, mais trois soirées de moyenne envergure. Une house (Cajmere, Doc Martin...) au Cabaret Sauvage, une groove (MJ Cole, Gilles Peterson...) au Bataclan et une jungle (Bailey et MC GQ, Otis and Anakyne) sur le bateau Concorde Atlantique. En face, Futuria ne devrait pas avoir de mal à remplir le Zénith avec une affiche associant crédibilité underground (Rolando...) et visibilité populaire (Superfunk).
Autre habitué de l'après-Parade, l'association Gaïa organise sa grande rave trance annuelle (Tim Schudt, Man Made Man...) dans un lieu encore secret (comme à