Moins coordonnée que jamais, pour ce qui est de la programmation des concerts, la vie musicale parisienne s'ouvre par l'embouteillage habituel, alors qu'en province la saison des festivals est loin d'être terminée. En ce qui concerne le marché du disque, une nouvelle significative: Universal réduit ses effectifs, et confie désormais à une seule équipe la gestion du marketing et de la promotion de trois labels majeurs comme Decca, Philips et Deutsche Grammophon. Alors, crise ou non?
Symphonique
Auréolé de son succès critique et public à Salzbourg, l'Orchestre de Paris se déplace à Villepinte début octobre où il donne Stravinski en live sous la baguette de Boulez, au milieu des chevaux du Triptyk de Bartabas. Boulez dirigeant l'orchestre à nouveau en juin dans un grand cycle Bartok à Pleyel. Myung-Whun Chung, nouveau directeur du Philharmonique de Radio-France, crée la Notation VII de Boulez pour son concert de rentrée, mais se contente ensuite d'emprunter les voies post-romantiques de son brillant prédécesseur. Enfin, le National de France arrive au bout de son tunnel Dutoit, et continue, après un remarquable Pelléas sous la baguette de Haitink l'an dernier, de proposer d'autres opéras en version de concert, toujours au Théâtre des Champs-Elysées (TCE): le rare Pénélope de Fauré et le Capriccio de Strauss (avec Felicity Lott) qu'on n'a pas entendu dans la capitale depuis des lustres. Bonne nouvelle, les Concerts Lamoureux, à l'article de la mort l'an dernier, ont trouvé un fina