«Je préfère les fins d'orgasme aux débuts d'érection», s'excusait Patrick dans un club où on ne danse pas. Il aimait Geraldo nu sur le bar du Trap tapotant de son gourdin luisant les têtes, conclure en sous-sol au QG en branchant sur sa bite la tête d'un blond coincé par un Black, tout lâcher sur les ventres des deux lui bouffant les seins. Quand il revenait aux Bains, Mick Jagger se décidait pour une Orientale, Ophélie retrouvait Solaar, tout semblait plus fort, plus dur, plus jeune. «La vie, la mort, aucun remords», philosophait Lamour au bras de la Dellera, embrassant Naomi sur le dernier Daft moroderien joué par Bangalter ou Zdar, affalés plus tôt dans les lits étoilés de coussins et baignés de lumière ultraviolette, là où l'on nagea dans les années Claude Challe. Alexandra Senes avait ouvert le feu de la célébration des 20 ans du club légendaire, dont le dance-floor électrisé par Dorfmeister mixait les galaxies house et fashion pour la création du Jalouse new-yorkais.
Le Serpent, dînant chez Kenzo et ses Jacuzzi bouillonnant de créatures interlopes, réapparaîtrait au cocktail du magazine Aman de Paul Steinitz, Lamour rentrant après le show Mugler, où il avait encore amusé Monique Lang et Adriana Karembeu. Le temps de croiser cols de vison rose Jitrois et éphèbes promenant leur chien au vernissage du «Corps mutant» chez Navarra, et l'on débarquait place du Colonel-Fabien, dans le bunker de la party Prada. Tout Paris, de Deneuve à Jade Jagger, était là. A une admiratrice,