C'est une cellule à elle seule. Sur pellicule, où elle joue la psy dans The Cell comme sur canapé, où, lovée, elle reçoit en promo. Jennifer Lopez, 30 ans, est une embrigadée du ciné qui se rêve libre. «Prisonnière?, s'étonne-t-elle, c'est vrai, je n'y avais jamais pensé.» Puis justifie, la voix caramélisée: «Je sais, c'est terrible. Mais bon, le business...» En une semaine, elle a écumé Londres, Los Angeles, Madrid, Rome, Paris, Hambourg. Un joli manège, qui laisse souvent désenchantées la cinquantaine de journalistes qui font la queue devant la suite. Vue par un expert, «Jennifer, c'est cinq attachés de presse, deux stylistes, une maquilleuse, un coiffeur, un garde du corps, un chauffeur.» Le tout borduré par «un manager et une "publiciste"».
7 millions de cachet. Vue par elle, fille d'un informaticien et d'une aide maternelle portoricains du Bronx, dopée à l'american dream, une telle vie rappelle celle de «Rocky et Cendrillon». Mais elle peut dire aussi: «Ma vie est un cirque, mais je ne suis pas Monsieur Loyal.»
Prunelles chocolat et lèvre acidulée, l'icône de Versace et L'Oréal ne parle pas; elle susurre: «Je suis un mélange de plein de choses.» Elle ne raconte pas; elle comble le vide. De préférence avec des battements des cils, façon «Vous voyez ce que je veux dire...Oh yes!» Elle ne se «rencontre» pas; elle se décrit. Ce qui donne, en gros, une jupe fendue et un haut (couleur chair) au ras des épaules (couleur cuivre), le tout de profil. Un profil à laisser un paparazz