Dans Titan A.E., destiné aux cinéphiles de 12 à 18 ans, la quête de Cale, le héros ado de Don Bluth et Gary Goldman, se situe effectivement After Earth. En l'an 3028, notre planète ayant été anéantie par les Drejs, de redoutables extraterrestres, les rares survivants réduits en esclavage ne pourront espérer le salut qu'en retrouvant la trace du vaste bâtiment Titan, construit par le papa de Cale.
A bord du vaisseau Valkyrie commandé par le capitaine Korso et piloté par l'audacieuse Akima, Cale, détenteur d'un talisman connecté au Titan, coursé par les Drejs aéroportés, pourra-t-il mener à bonne fin sa périlleuse équipée intergalactique?
Déjà-vu. Combinant des personnages bidimensionnels aux décors et accessoires en trois dimensions, prétendant innover dans la science-fiction en avouant quelques références «occasionnelles» (d'Alien au Cinquième élément), en empruntant tout autant aux Stars Wars et autres Star Trek, sans compter une flopée d'extraterrestres aux allures de déjà-vu (arrosés de rythmes rock souvent poussifs), Goldman et Bluth, qui avaient mieux réussi dans la relance Raspoutine pour Anastasia, se sont plutôt plantés avec Titan. Au point que leur employeur, la Fox, renonçant à disputer sa notoriété à Disney comme en rêvent les autres majors, aurait fermé son département animation.
Au bout du compte, la dernière randonnée de Tigrou (et premier long métrage de Jun Falkenstein), ou les désarrois d'un félin un peu timbré, titillera sans doute bien davantage les enfants q