La saison danse parisienne déborde du cadre strict de la danse et renoue avec la performance individuelle même si le terme de performance peut recouvrir tout et son contraire, une façon commode de labelliser des formes qui ne disent pas leur nom et qui ne sont pas forcément si nouvelles, la danse ayant historiquement fait siens des mots aussi variés que happening, performance, event, body art, etc. (lire ci-dessus).
Au Théâtre de la Ville, Gérard Violette inaugure la petite salle de la Coupole pour accueillir des formes dansées plus «légères» que les spectacles qui occupent la salle de la place du Châtelet. Le Centre national de la danse (CND), dans son studio de l'ex-Théâtre contemporain de la danse ou dans les théâtres de ses différents partenaires, fait de même. A Beaubourg, Serge Laurent, responsable du spectacle vivant, se concentre sur les nouvelles énergies, après l'avoir fait à la fondation Cartier pour «les soirées nomades» et aujourd'hui aux Nouvelles scènes de Dijon. Le Théâtre de la Bastille ne manque pas non plus d'inviter, même si plus parcimonieusement, ces acteurs de la scène chorégraphique qui débordent des limites strictes de la danse «pure». Et la Ménagerie de verre persiste et signe contre vents et marées, dans son lieu sans véritable salle, espace ouvert qui s'adapte à des formes studio ou à des déambulations chorégraphiques.
Grand écart. Bref, cette saison, toutes ces formes qui témoignent du bouillonnement de la danse contemporaine ont pignon sur rue par