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Libération
Interview

Les choix de Schwarzie.

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publié le 19 décembre 2000 à 8h14

A l'aube du 6e jour

de Roger Spottiswoode, avec Arnold Schwarzenegger,

Robert Duvall, Michael Rapaport, Tony Goldwyn...

2h04 (sortie mercredi).

Tee-shirt noir sous veste sombre, il entre du pas déterminé de l'androïde le plus célèbre du monde. Sourire mécanique, maxillaires proéminents, pommettes saillantes, regard laser. Les quadriceps hypertrophiés sous la toile du jean découvrant les rangers en alligator, les battoirs affinés par deux bagues monumentales au chaton orné de lapis-lazuli. Il ne s'en est jamais caché, l'ex-Monsieur Univers (sacré à quatre reprises, retiré invaincu) n'aime guère les matériaux composites. A preuve, sa carrière en or massif: vingt-trois films en vingt-trois ans, sous la direction de quelques poids lourds de la mise en scène blockbuster: John Millius, James Cameron, Richard Lester, John McTiernan, Ivan Reitman, Paul Verhoeven, Joel Schumacher... Avec une prédilection pionnière pour l'heroic fantasy (la série des Conan) et la science-fiction apocalyptique (Predator, Terminator, Total Recall...), mais aussi un goût certain pour la parodie (Last Action Hero, True Lies...), voire des dispositions inattendues à jouer la comédie (Jumeaux, Junior, la Course au jouet, Un flic à la maternelle).

Arnold Schwarzenegger, né il y a 53 ans à Graz en Autriche, citoyen des Etats-Unis depuis 1983, marié à Maria Shriver, une nièce de J. F. Kennedy, est en effet un personnage plus complexe qu'il y paraît. Très engagé dans les actions humanitaires et associatives, ce répu