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Libération
Critique

Pokémômeries.

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publié le 20 décembre 2000 à 8h16

Le soleil brille dans une avenante cité et les gens devisent sur le pas de leur porte, s'apprêtant à profiter du beau temps. Soudain, la pluie tombe, une giboulée bientôt suivie de grêlons, puis de flocons neigeux. De la neige en plein été? Si le retour du ciel bleu n'est pas une garantie contre de nouvelles intempéries, le punch de Sacha, le chasseur sachant chasser les Pokémon avec son cher Pikachu, ira-t-il jusqu'à préserver le monde de plus graves perturbations climatiques?

Emportés par le roulis de la tempête, le gamin et son frêle équipage parviennent sains et saufs dans un accueillant archipel où la mer, toujours agitée, les a fait dériver. Les voilà conviés à une fête du tonnerre en l'honneur de trois emplumés gigantesques, oiseaux magiques détenteurs du feu, de la foudre et de la glace qui garantissent l'«équilibre universel». Mais déjà l'oiseau de feu a perdu quelques plumes, canardé par un vaisseau volant. Sacha sans peur et sans reproche s'élance dans la tourmente. Bref: aide-toi, ton Pokémon t'aidera. A dada sur un vaste et blanc volatile, notre héros, survolant un cratère électrisé puis d'autres abîmes, chute dangereusement dans l'océan...

Les pokémômeries cynégétiques se suivent et se ressemblent, certes, mais, sous toutes les latitudes, les titis sont toujours entichés de cette chasse multimédia. En première partie de ce Sacha sauvé des eaux (et sauveur de la planète), un moyen-métrage intitulé Pikachu à la rescousse s'adresse aux plus petits d'entre eux, et «A