Jacques Chirac.
Le président Jacques Chirac, apprenant «avec peine» la disparition de Iannis Xénakis, a rendu hommage à «l'une des figures les plus marquantes et les plus attachantes de la création musicale contemporaine. Par ses audaces, par ses recherches, par ses ruptures, il a offert des voies profondément nouvelles dans la composition et l'exécution musicales. La France perd l'un de ses artistes les plus brillants. En s'affranchissant des contraintes de la norme classique, en empruntant les chemins de la musique aléatoire et en utilisant les apports de la science, Iannis Xenakis a contribué à la définition d'un nouvel espace de liberté pour l'art musical».
Catherine Tasca,
ministre de la Culture.
«Architecte au côté de Le Corbusier, il fut un esprit encyclopédique. Son intelligence de la musique et sa passion de la recherche ont marqué le XXe siècle. Il a été l'un des premiers à sceller au plus haut niveau l'union entre la science et l'art: Metastasis, Eonta, Nuits appartiennent au patrimoine musical du XXe siècle. Françoise, son épouse écrivain, et lui ont toujours été de fervents combattants pour les droits de l'homme et la démocratie.»
Evangélos Vénizélos,
ministre grec
de la Culture.
«Iannis Xénakis a identifié son nom avec la modernité et la recherche, les deux éléments fondamentaux de la création culturelle. Son talent, sa culture profonde et variée, et son cosmopolitisme charmaient et charmeront beaucoup de monde. Son décès est une grande perte, mais ne signifie en aucun