Le personnage principal de Final Fantasy IX s'appelait Zidane et c'est sous ce nom que les joueurs japonais et américains ont pu partager ses aventures. En France, où le Zidane de chair et d'os faisait écran, le brave ado virtuel (un enfant-lionceau humanoïde mais à queue de rat) a été rebaptisé Djidane, par l'effet d'une pudeur superflue.
Techniquement irréprochable. Djidane est un voleur et un comédien de théâtre. Lui et sa bande sont sur le point de kidnapper la princesse Dagga lorsque commence le neuvième volet du jeu de rôles le plus populaire au monde. Avec elle et avec d'autres amis bientôt croisés sur leur route, ils vont courir les continents immenses de leur lointaine planète en quête de secrets, de trésors, d'énigmes et surtout d'ennemis toujours plus farouches. Les caractères des personnages sont très divers et leurs facultés très complémentaires : des guerriers, un magicien, deux «invocatrices», un cannibale, etc. L'activation de leurs pouvoirs donne lieu à d'épiques effets spéciaux, comme il est de coutume dans cette série, tandis que leurs pérégrinations sont encadrées de séquences cinématiques en 3D d'une perfection technique éblouissante qui sont la marque de fabrique de la maison SquareSoft. Une bonne cinquantaine d'heures de jeu et des centaines de combats plus tard (à condition de laisser de côté pas mal de quêtes subalternes), on en saura beaucoup plus sur les origines de chacun, on aura accumulé une corne d'abondance d'objets de toute nature, on aura gag