Menu
Libération

L'an 2000, un bon cru pour les films français.

Article réservé aux abonnés
Les capitaux investis ont progressé de 16%.
publié le 13 mars 2001 à 0h01

La production cinématographique se porte bien et les films français, depuis le début de l'année, cartonnent dans les salles. Jean-Pierre Hoss, le directeur général du Centre national du cinéma (CNC), a insisté hier, lors d'une conférence de presse, sur les aspects encourageants des dernières statistiques officielles con cernant l'activité du secteur.

Avec 145 films d'initiative française en 2000 contre 150 en 1999, la production, tout en se maintenant à un niveau élevé (le cru moyen de la décennie est de 118 films par an), a pourtant un peu marqué le pas. Ce léger tassement ne traduit pas toutefois de régression financière: les capitaux investis ont en effet progressé de 16 % pour atteindre 4 449 millions de francs (678 millions d'euros) et le devis moyen des films se monte à 31 millions de francs (4,7 millions d'euros). Sans comparaison avec Hollywood, où le budget moyen est de 58 millions d'euros, mais on fait des efforts: en 2000, sept films de plus de 100 millions de francs ont été tournés (deux seulement en 1999). Tête de liste: Astérix et Obélix, Mission Cléopâtre, qui a concentré 326,7 millions de francs (49,8 millions d'euros).

Les Sofica ­ ces sociétés financières dotées d'avantages fiscaux qui drainent l'argent privé vers le cinéma ­ sont intervenues sur un peu moins de films qu'en 1999 (58 au lieu de 66); mais elles ont augmenté leurs apports de près de 50 %, les portant à 256 millions de francs. Leur participation dans le financement des films fait ainsi à peu près