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Libération

Pour DreamWorks, Universal paie le prix du rêve

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Spielberg a négocié un accord juteux avec le groupe de Messier.
publié le 18 avril 2001 à 0h31

Los Angeles

de notre correspondante

Steven Spielberg va rester sur le «lot» du studio Universal, où il est installé depuis trente-deux ans. La négociation a été rude, mais sa société de production, DreamWorks SKG, et Universal Studios ont finalement renouvelé, pour cinq ans, l'accord de distribution qu'ils avaient signé en 1995 et qui arrivait à expiration, comme le révélait Libération dès mardi 17 avril. Un soulagement pour Vivendi, nouveau propriétaire de Universal, qui risquait de perdre, dès son arrivée à Hollywood, la distribution des futurs films du studio DreamWorks, machine à succès de ces deux dernières années (American Beauty, Chicken Run, Meet the Parents, Gladiator, la suite de Jurassic Park, etc.). C'est d'ailleurs un film DreamWorks, The Shrek, qui pourrait bien être le premier film d'animation sélectionné officiellement au Festival de Cannes.

«Aucun risque». «Quand on a commencé à discuter, il y a quelques mois, on a dit à DreamWorks qu'ils parlaient de sommes qui n'étaient pas réalistes, explique Pierre Lescure, responsable de la branche cinéma et télévision de Vivendi Universal. On venait d'arriver et on ne voulait pas qu'on puisse dire: voilà, ils recommencent dans la bonne tradition des erreurs des Français à Hollywood.» Pierre Lescure précise que «le nouveau deal ne présente aucun risque supplémen taire».

En effet, il ressemble à celui de 1995, Universal distribuant les films du studio de Spielberg en dehors du territoire américain, gardant la distribution vi