En 1984, Jack Lang annonçait «dix nouvelles mesures pour la danse» suite à un rapport d'une commission d'étude pour la danse. La création des Centres chorégraphiques nationaux (CCN), structures de décentralisation réparties sur le territoire, devait permettre aux chorégraphes d'avoir un lieu et des moyens de travail avec une compagnie permanente.
Budgets, effectifs, lieux... Les CCN bénéficient d'un financement croisé entre le ministère et les collectivités territoriales. Les subventions publiques représentent entre 40 % et 65 % du budget. Avec un cahier des charges minimal, les CCN, aujourd'hui au nombre de dix-neuf, sont tous diversifiés, d'autant que le label s'applique autant aux compagnies contemporaines qu'à celles issues du classique. Le budget lui aussi est variable, à parité entre l'Etat et les collectivités locales (les ballets étant les plus riches). Le montant alloué par l'Etat ne dépasse pas les 50 % et se situe entre 1,5 million de francs (228 000 euros, au Ballet de Biarritz) et 8,5 millions (1,295 million d'euros, au Ballet de Marseille). Le nombre d'emplois permanents, quand il y a permanence notamment pour les danseurs, varie d'une dizaine à 73 dont 45 danseurs, comme c'est le cas au CCN-Ballet national de Marseille (Marie-Claude Pietragalla).
Les lieux aussi sont très divers, allant d'un espace avec un seul studio (Tours) à des bâtiments plus grands ou plus fonctionnels (Montpellier, La Rochelle, Belfort). Les missions (création, sensibilisation, formation,