Le premier numéro des «Tentations» de Libération a été bien accueilli. Une augmentation générale des ventes, vendredi dernier, de plus de 10 %, alors que Libération n'avait pas déclenché, à cette occasion, une puissante et coûteuse campagne de promotion, réservant celle-ci pour la rentrée 2001, après l'été. Mais le bouche à oreille a joué. Le parti pris de départ consacrer un supplément regroupant tous les choix de Libération, tout ce que ses journalistes aiment et défendent dans chaque domaine de la création, de la culture et des plaisirs , ce parti pris a été particulièrement apprécié par nos lecteurs. Dans les océans de propositions de toute sorte, au milieu des surenchères promotionnelles, cette sélection hebdomadaire, de 150 choix en moyenne, nous semble, en effet, répondre à des besoins essentiels: ceux du tri, de la simplification, de l'intérêt et de l'enthousiasme. C'est volontairement que nous imposons un choix limité de propositions.
«Les Tentations» sont divisées en trois parties. La première concerne les «sorties», et, au premier chef, les spectacles et les expositions. Nous avons pris comme parti de ne pas distinguer entre Paris et les régions. Les grands événements théâtraux, les grands concerts, s'ils ont lieu à Strasbourg ou à Lyon, se trouvent naturellement dans la première partie. Il n'y a plus, aujourd'hui, de vraies différences entre Paris et les grandes métropoles régionales en matière d'imagination et de création. Il n'y a plus d'exclusivité parisienn