European Camerata
Nicholas Angelich, piano; Jean-Paul Minali-Bella, arpeggina.
Ce soir à 21 heures à l'église
Notre-Dame d'Auvers-sur-Oise.
Tél.: 01 30 36 77 77.
A l'heure où l'Opéra Bastille annonce un public rajeuni de dix ans et la Cité de la Musique que la moitié de ses visiteurs ont moins de 34 ans, le Festival d'Auvers-sur-Oise mise sur la même jeunesse en ouvrant ce soir sa XXIe édition avec l'European Camerata, pour la clôturer le 30 juin avec Hélène Grimaud et les frères Capuçon. Le reste du programme ne démérite pas, entre masterclasses de Christa Ludwig ou Brigitte Engerer, récitals des pianistes Bruno Rigutto et Nikolaï Lugansky, Résurrection de Haendel, donné par Emmanuelle Haïm et son Concert d'Astrée, et un programme Vivaldi donné par Fabio Bondi avec son Europa Galante et la soprano Patricia Petibon.
«Rêve d'enfant». Peu connu du public, l'orchestre de chambre European Camerata a été créé il y a six ans par Laurent Quénelle, violoniste de 30 ans formé au Conservatoire de Paris, à l'université de Seatlle et à Londres, où il vit et joue à mi-temps avec le prestigieux London Symphony Orchestra. «Rêve d'enfant», que cet orchestre formé de musiciens de l'Orchestre des jeunes de la communauté européenne, et où s'illustrent aussi des musiciens de l'Orchestre de Paris. D'abord dissuadé par son agent de monter ce projet, Quénelle créa sa formation, le hasard ayant voulu que ledit agent se soit vu demander un orchestre de chambre.
En plus de se détendre entre les répétitions