Homo Zapien de Viktor Pelevine (Traduit du russe par Galia Ackermann et Pierre Lorrain, Seuil, 320 pp., 130 F, 19,82 euros). Dans une violente farce à sa façon, le jeune écrivain russe décrit une société virtuelle accablée de télévision et de publicité.
Ma haie d'Emmanuel Hocquard (POL, 608 pp., 195 F, 22,9 euros). De la poésie, Emmanuel Hocquard, provocateur discret, ne revendique que la grammaire: cette Haie d'apparence si touffue laisse passer tant de lumière... Collages et aphorismes.
Notre agent en Judée de Franco Mimmi (traduit de l'italien par Françoise Liffran, Nautilus, 310 pp., 90 F, 13,72 euros). Un irrésistible thriller biblique, bourré de messies et de lanternes, où le Christ travaille à son insu pour les Services secrets romains. Quelque chose nous dit que ça finira mal.
Sans peur et sans vergogne, de l'honneur et des femmes aux premiers temps mérovingiens de Nira Pancer (Albin Michel, 316 pp., 130 F, 19,82 euros). Les épouses des Dagobert et autres Childebert ne se contentaient pas d'être des femmes de rois, elles portaient parfois la culotte à l'endroit, en véritables Mérovingiennes de garde.
Empire de Michael Hardt et Antonio Negri (Exils, 560 pp., 160 F, 24,39 euros). Des pères de l'Eglise à Deleuze et Foucault, une analyse philosophique, historique, politique, du nouvel ordre mondial. Le Manifeste des révolutions à venir?
Ecrits autobiographiques de Johann Wolfgang Goethe (traduit de l'allemand par Jacques Porchat, édité par Jacques Le Rider, Bartillat, 642 pp