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Libération

«Swordfish», coup d'épée dans l'os.

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En France en septembre, ce film d'action parodique cartonne aux Etats-Unis.
publié le 20 juin 2001 à 1h18

Los Angeles correspondance

Aux Etats-Unis, Sword fish est d'ores et déjà le film le plus réjouissant de l'été, mais il arrivera en France, le 12 septembre, souillé des pires critiques et insultes jamais cumulées par un film commercial de ce genre. «Un film de tarés pour les tarés par des tarés (L.A. Weekly).» «Merde révoltante qui devrait confirmer la chute de Travolta dans son nouveau nadir (Washington Post).» Pour le critique du L.A.Ti mes, cet espadon «pue com me un tas de maquereaux pourrissant sous la lune». A ces atta ques hystériques, le producteur Joel Silver et le come-back kid Travolta ont tous deux répliqué la main sur le portefeuille: plus de 18 millions d'entrées en un seul week-end, pour tant flageolant à cause de la finale de basket NBA.

Arborant une coupe de cheveux qui fera jaser toute l'année et un long soul spot sous la lèvre (comme le footballeur Robert Pirès), Travolta est parfaitement crédible en jovial génie du mal qui recrute les meilleurs hackers pour siphonner des comptes ouverts dans les banques suisses par la DEA (Drug Enforcement Administration) au cours des années 70 (c'est l'«opération Sword fish»).

Producteur prolifique. Ce supercyberbra qua ge n'est évidemment pas le fin mot de l'histoire. Le principal pirate informatique a la tête de Hugh Jackman, un choix des plus malins, puisque cet Australien (qui jou ait Wolverine dans X-Men) a le don de vous faire croire aux pires conneries technologiques, tout en exsudant le charme d'un jeune Mel Gibson e