La nuit tropicale était déchirée par les feux de la Saint-Jean, agonisant en figures spectaculaires dans les eaux noires de la Seine. Depuis le balcon de Pascal Houzelot, Mouna Ayoub, moulée d'un jean rouge Dolce & Gabbana, devisait coupe à la main avec Zdar, de retour de New York où il avait enregistré des solos d'Ernie Watts, pour le nouveau Cassius. Le Serpent, qui dînait tôt chez Kenzo, avait rejoint le living très Wallpaper du producteur d'Absolument fabuleux, au son balearic jet-set du dernier José Padilla, qui donnait à tous des idées de voyage. Mouna compulsait les brochures des Aman de Bali, où elle n'était encore jamais allée, et le photographe de mode Marcus Mam complimentait Zdar pour l'album de Motorbass, qui l'avait cueilli encore adolescent, aux Etats-Unis. Arrivant de Florence, Olivier Bertrand, de Success, arborait un chapeau blanc bogardien sur chemisette, short et sandales tout aussi immaculés, et présentait un mannequin autrichien au crâne rasé et au corps comme drapé d'un gigantesque dragon tatoué, quand Vincent Martinez téléphonait depuis Tokyo sur le portable. Il avait passé le week-end au Festival de Yokohama, avec Marie Gillain et Aure Attika, la fiancée de Zdar, et allait rejoindre la capitale où, Gay Pride oblige, on avait enchaîné la party Têtu à la Mezzanine, la Cheers de Sven Love et Greg Gauthier salle Wagram, visité Tony Gomez à l'Etoile, et Ludo et Jérôme à l'Enfer. Après la marche, on avait pris un verre avec Thierry Mugler racontant comment
Dans la même rubrique